mercredi, juillet 25, 2007

Mouvementé!

Hey hey,

Essayons de faire quelque chose de cohérent...

Ce matin, je suis allé chez Berlitz m'informer des possibilités de cours. J'avais en tête un cours accéléré axé sur la conversation, 3 fois par semaine, 3 heures du coup. Je me lève un peu plus tard que d'habitude, et j'arrive là avec quelques minutes de retard. (J'ai pas de toaster, et j'ai pas le choix d'utiliser le "Broil" de la cuisinière pour me faire des toasts. Pas de ma faute si ça prend une éternité!)

Donc c'est ça, je parle avec un gars là-bas, et après les banalités d'usage il commence à me poser des questions en allemand. Je réponds comme je peux. Ça dure un bon 20 minutes, et c'est pas SI pire dans l'ensemble. Semblerait que ma grammaire de base est OK, mais quand je parle, je pense trop (quelle surprise), donc bye bye spontanéité, et j'ai de la misère avec mes genres (en allemand ya 6 façons de dire "le" : der, die, das, dem, den, des, sacrez-moi patience).

Donc c'est ça... Sur une note de 10, il m'a dit que j'étais environ un 3,5. Ensuite il m'a parlé de mon niveau en allemand. (Alright, joke plate, mais je vous jure qu'elle était drôle dans ma tête!)

On consulte ensuite les disponibilités selon mon niveau. Ya rien qui convient. Shit. Je commence à penser que les disponibilités dans les autres écoles sont sûrement problématiques aussi -- je suis à la dernière minute pas à peu près.

Je lui demande les possibilités de cours privés. Pour abréger, c'est ce que j'ai pris finalement. Je commence la semaine prochaine, 20 heures au total. Uh, je dirai pas combien ça coûte, mais pensez-y : des cours privés chez Berlitz... je laisse votre imagination faire le reste.

C'est beaucoup -- beaucoup -- plus que ce que je voulais mettre, mais au moins le timing est adéquat, ya toujours les possibilités de tandem pour les 6 semaines qui vont rester, et si je m'améliore pas de façon foudroyante après une semaine intensive, ben ya aucun espoir. Et coudonc, quand on est dans un autre pays le moindrement longtemps, je pense qu'il faut se forcer le cul pour apprendre la langue locale. Si ça prend des cours privés, ben ainsi soit-il.

Un hic : Chez Berlitz, ils n'acceptent pas les cartes de crédit! Donc c'était soit cash, soit fuckage de chien avec le virement à la banque et blah blah whatever. J'haïs fucker le chien avec les banques. Donc ce sera cash.

En plusieurs versements.
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J'ai pas vu le signe fluorescent au-dessus de ma tête qui disait "VENEZ ME PARLER!", parce qu'on m'a interpellé pas moins de 4 fois aujourd'hui! Drôle de timing, quand même. La première fois, c'était en revenant de Berlitz, par une jeune ado en bicycle. Elle me demande 50 cents. Uh, non, désolé. Trente secondes plus tard (what the hell), un Chinois et sa blonde m'approchent et me demandent si ya un Buchhandlung (librairie) pas loin. On est maintenant au rond-point Ernst-Reuter Platz, drette à côté de la station de métro (Berlitz se trouve sur le Kudamm, voici le chemin que je prends pour y aller). Je me souviens d'être passé devant un bric-à-brac de livres usagés sur Knesebeckstrasse, donc je lui dis tout droit, deuxième à droite.

Je reviens ici, encore un peu sous le choc d'avoir mis *CENSURÉ* $ sur mes cours privés. Après dîner, je décide d'aller faire un tour à l'expo The Story of Berlin, juste à côté de chez Berlitz.

Mais, juste comme j'allais partir... TUUUUUUUUUUUT! Whoa whoa! Quessé ça?! TUUUUUUUUUT! Shit, c'est l'ordinateur? Non, c'est ben trop fort comme son... TUUUUUUUTT! Ah, c'est la sonnerie de la porte.

-Ja?
-Herr Dupuis? Blahblahblah, blahblah! Blah... blahblahblah? (continue durant 20 secondes)
-Uh, encore une fois, plus lentement s'il-vous-plaît?
-(il répète, et cette fois je comprends tout. Il a un paquet pour le voisin, mais il n'est pas là. Est-ce que je peux le lui garder, et le livreur va laisser une carte à l'autre gars lui disant de venir le chercher ici?)
-Ja, kein Problem!
-Danke, auf Wiedersehen!

Alright, voilà d'autre chose.

Cela dit, je sacre mon camp pour l'exposition.

Wow, en voilà une autre surcharge sensorielle! Vraiment très intéressant et riche en informations, avec plusieurs délires multimédia en prime. Et aussi, la visite de l'abri antinucléaire rendrait n'importe qui claustrophobe et/ou dépressif. Plusieurs de ces abris (une vingtaine, si je me souviens) ont été construits dans les années 70, tous dans la partie Ouest (c'était plus psychologique que d'autre chose. On pouvait y vivre 14 jours, mais après on fait quoi? On est obligés de sortir et de quitter la ville le plus vite possible . Uh, si ya eu une attaque nucléaire, on la quitte comment? À dos de chameau radioactif? C'est pas comme si le bus ou le métro fonctionnaient encore. Anyway, disons que c'était plus comme support psychologique (on était en pleine guerre froide) que comme vraie option. Ils sont encore semi-opérationnels, en plus. Disons qu'on pourrait s'en servir, mais sur une base très limitée, et seulement en utilisant l'infrastructure (égoûts, eau) existante de la ville.

En tout cas, c'était très intéressant. Ça valait les 10 euros, je pense. Je mettrai quelques photos demain matin, ça me tente pas de taponner là-dessus maintenant.

Ah oui, y avait des Québécois là-bas! Un bonhomme barbu avec son jeune neveu, je suppose. Je les ai écoutés de loin quelques secondes, et je me suis éloigné.

Donc... Sur le chemin du retour, j'arrive à la Savignyplatz. On s'excuse, je me retourne. Une fille en bicycle. Je ne comprends pas tout, mais j'entends Uhlandstrasse à la fin de sa phrase. Ah, mais c'est la prochaine intersection, ma chère. Par là. Merci beaucoup! De rien! Et moi de poursuivre mon chemin sans autre péripétie. Fin.

Donc c'est ça, je suis revenu vers 7 h 30, travaillé un peu (ugh), et c'est là qu'on est rendus.

Photos à venir demain matin, et laissez donc quelques commentaires un peu! Ça me fait chier de parler dans le vide.

Bye!