mercredi, octobre 03, 2007

Jour J, une semaine plus tard

Hey hey,

Ça fait donc une semaine que je suis revenu. Faisons un bref retour sur ma dernière journée à Berlin.

Après avoir écrit ma dernière mise à jour et ramassé quelques patentes, je me suis finalement couché à 5 h. "À moitié assis sur le lit, tout habillé" serait plus exact, disons. J'avais même gardé le réveil dans mes mains pour être sûr de m'en apercevoir quand il sonnerait.

7 h, réveil. J'en avais déjà fait un bout la veille, mais il me restait encore énormément de choses à faire. Et cette fois-ci, fallait vider la place au complet. Vous avez tous déjà déménagé, donc vous savez à quel point on accumule des patentes sans s'en apercevoir... Après avoir vidé le réfrigérateur, garde-manger, les armoires et tiroirs, etc., j'avais 7 sacs pleins de cochonneries à mettre aux déchets ou à la récupération. Hop-hop-hop, 3 allers-retours à partir du 4e étage!

Et ma valise... Oh boy. Malgré tous mes efforts, elle était pleine à craquer. J'ai dû m'asseoir dessus pour la refermer. Même chose pour mon sac de laptop. Plein à craquer. Eh que ça va être le fun descendre ça!

Bon, tout est maintenant rangé, nettoyé, vidé, ma douche est prise, tout est fait, la porte est verrouillée, alouette. Je suis devant mon building avec mes valises, et j'ai déjà mon truck. Il est 10 h 30, et l'avion décolle à 12 h 15. Au moins il fait soleil, et une fraîcheur confortable.

Reste que, fort de ma tonne de bagages, le trajet vers l'arrêt d'autobus a été plutôt tough. Je mentionne l'arrêt d'autobus pour la forme, parce que dès que j'ai commencé à descendre les escaliers avec ma cargaison, mon idée était faite : c'était le taxi!

Ils sont légion ici, donc j'en trouve un immédiatement. Faut que j'aille porter mes clés au bureau de location, alors c'est là qu'on va. En acceptant les clés, le gars du bureau me dit qu'il pourrait me faire un bon prix à mon prochain voyage. Hmm, on s'en reparlera.

On flye ensuite vers l'aéroport. J'arrive à 10 h 50, et... la file au comptoir de KLM est interminable. Au moins ma place Amsterdam-Montréal est garantie et réservée, et j'ai assez de temps entre les deux vols pour me virer de bord.

Je fais donc le pied de grue dans la file. Ya un groupe de Japonais devant moi, et la pauvre guide est en train de s'arracher les cheveux à traduire pour tout le monde.

C'est enfin mon tour, et c'est avec un grand soulagement que je dépose ma valise sur le tapis roulant. Un poids en moins. Je vois le préposé écrire un chiffre sur un collant, et le poser sur la valise. Le collant proclame : "HEAVY".

"Elle est trop lourde?"
"Oui, mais vous n'avez qu'un seul bagage, alors il n'y a pas de pénalité."
(fiou)

J'aperçois le chiffre sur le collant... 29.
Donc 65 livres. Fuuuuuuck, pas surprenant que j'en ai rushé un coup. Avec mon sac pour laptop ben plein, 90 livres au total ne me surprendrait pas du tout.

Je regarde l'heure, et je constate que j'aurai malheureusement pas le temps de faire un dernier petit magasinage avant de décoller. Shit. Ya quelques petits trucs que j'aurais bien aimé rapporter...

C'est maintenant le temps de traverser les points de contrôle. &?%&*!!!! que je déteste ça. Bref.

Le vol se fait sans histoire. Même chose pour l'escale et le vol de retour. Pas de bébé hurlant ni de changeage de place, ni de turbulences ni de pueux des pieds, ni de verbomoteur ni d'obèse monstrueux à proximité (cela dit, vive les sièges d'allée quand même). La bouffe était bonne (oui, oui!), et même qu'à presque toutes les heures, on nous offrait un snack ou un rafraîchissement (ou même vin, vodka, rhum, etc.)... Le service dans l'ensemble était impeccable.

Stef m'attendait à l'aéroport, et après avoir viraillé un peu pour sortir -- c'est qui le &*%?!"*(& d'innocent qui a conçu le stationnement de cet endroit?!? -- on était sur le chemin du retour.

Et je sais que c'est pas une bonne base de comparaison, considérant le secteur où on était, mais MAUDIT que Montréal, c'est laid!

Blah blah blah, 2 heures plus tard j'étais revenu ici, épaté par la nouvelle décoration de l'appart, mais aussi un peu triste d'être parti.


--

C'est sûr que à quelque part, c'est le fun de retrouver son chez-soi, et tous les petits avantages -- un gros frigidaire, une sécheuse, beaucoup d'espace, etc. --, mais j'aimais beaucoup la routine que j'avais là-bas. La grosse paix sale toute la journée, l'ambiance en général, l'architecture et les vues d'ensemble, etc.

L'aménagement urbain là-bas va me manquer. Là-bas, c'est facile de pas avoir d'auto. Tout le monde marche, et sinon ya le vélo et un système fantastique de transport en commun. Aucune de ces atrocités de stationnements grands comme des terrains de football. C'est plaisant d'avoir tout plein de magasins proche, ça offre de la diversité. Et tout faire à pied, c'est le fun!

Une autre chose aussi, et ça c'est plus profond que le simple aménagement urbain... On est 7 millions et des poussières ici, right? Donc, ça prend pas de temps faire le tour des nouvelles, et en être vite saturé. Accommodements raisonnables, Cédrica Provencher, ad vitam aeternam. J'avoue que c'était vraiment, vraiment le fun de plus entendre parler des 3-4 mêmes maudites affaires dès que je faisais STOP sur Winamp. C'est sûr que là-bas aussi, certains sujets revenaient souvent (les questions intra-européennes et la protection contre le terrorisme, entre autres), mais ça changeait le mal de place. Évidemment, la solution facile serait d'arrêter de s'informer, mais bof...

J'ai aussi rencontré beaucoup de gens intéressants là-bas. Je ne veux pas dire qu'y a personne d'intéressant ici, mais les tandems de conversation que j'avais là-bas permettaient de rencontrer facilement du monde. Et les Européens, les chanceux, ont l'occasion de visiter un paquet de pays pour pas cher. Les bras m'ont souvent tombé à terre à entendre les listes des pays que mes interlocuteurs ont visités.

Autre détail, j'ai manqué les 3 premières semaines de la saison de la NFL. Avant mon départ, je pensais que j'en serais consterné, mais soyons honnête : je m'en foutais complètement. Consulter les pointages et lire quelques comptes-rendus était amplement suffisant.

J'ai vraiment hâte d'y retourner. Peut-être bien l'an prochain, mais je sais pas encore pour combien de temps. Juste pour dire, j'ai encore une carte du centre-ville et ma passe de métro dans mon portefeuille. Et maintenant que je connais bien la ville, tout n'en sera que plus facile.
Même que je suis encore plus curieux d'y retourner... Plus besoin de faire (autant) le touriste, vu que j'ai déjà visité une tonne de musées. Voyons voir ce que ça donnerait de vraiment "habiter" là-bas...

C'est à suivre!


--

Alors voilà, j'espère que cet humble effort a su vous informer et vous divertir. Ça a été de la job, plus que je ne le pensais au départ, mais ça a été ben le fun. Et ne soyez pas trop tristes... Vous n'avez probablement pas fini d'entendre parler de moi et de mes péripéties :-D

mardi, septembre 25, 2007

Le jour J

Hey hey,

Il est maintenant 4 h 09 du matin. Finalement, le resto à Tina était fermé, donc nous sommes allés dans un "bar à vin". J'avoue que c'est exactement ce dont j'avais besoin, parce que toute la journée j'ai été tendu comme une corde de violon.

C'était ben le fun d'enfin pouvoir relaxer, pour la première fois depuis plusieurs jours. Je suis revenu en taxi vers 1 h 30, placoté avec Stef un peu, puis fini mes bagages tranquillement pas vite. Je vais probablement canter sur le divan une heure ou deux, ensuite on finalise tout et on sacrions notre camp d'icitte.

Actuellement, je suis trop crevé pour pouvoir exprimer de façon claire et cohérente ce que je pense. Trois mois, ça a passé vraiment vite. Quelle ville extraordinaire... et moi qui vivais pour la première fois dans une grande ville, je pense bien avoir pogné le jackpot. Quant à l'année prochaine, on verra, mais Tina m'a proposé que son appart serait peut-être libre l'an prochain. Ça vaudrait la peine d'y penser...

Pas de photo ni rien, désolé encore une fois. Ça a été le foutoir aujourd'hui, j'ai malheureusement pas eu le temps de prendre les stations de métro que je voulais. Comme Tina a dit, ce sera pour le prochain voyage. En effet, voilà une autre raison de revenir.

Beuh-bye tout le monde, à demain! Je pense à vous tous.

lundi, septembre 24, 2007

Un petit récapitulatif

Hey hey,

Voici ce qui s'est passé depuis un jour ou deux. Tout d'abord, pas encore de photos pour vous autres, haha. Scusez pardon. Peut-être demain soir, mais je ne promets rien.

OK, donc quelques anecdotes que je voulais raconter :

1- En revenant de la vieille prison de la Stasi, Tina et moi avons pris le tram. On s'asseoit, tout va bien... lorsqu'un gars en uniforme rayé de prisonnier, boulet à la cheville et tout (!?), suivi d'une dizaine de gars en complet et lunettes fumées, retontissent. What the hell?

Ils se rendent tout à l'arrière, près de nous autres, et le prisonnier commence à parler à une passagère. Ça semble se dérouler dans la bonne humeur, mais j'ai aucune idée de ce qui se passe. Après quelques secondes, Tina m'explique que le prisonnier est sur le point de se marier (j'avoue que j'ai adoré l'analogie), et que c'est un genre d'initiation, l'équivalent d'un enterrement de vie de garçon, en quelque sorte.

Le pauvre type a une liste de tâches à accomplir, toutes auprès de femmes seulement. Une était essayer de séduire quelqu'un(e), l'autre était de vernir les ongles d'une autre (en échange de 1 euro, question de remonter le moral au gars, faut croire)... et là le gars et le groupe, tous joyeux et peut-être un verre derrière la cravate, arrive à notre hauteur. Le prisonnier me dit quelque chose.

Shit.

Il parle trop vite et j'ai rien compris. Je m'en remets à une phrase que j'haïs mais qui m'a parfois dépanné.

"Uhh... tut mir leid, ich spreche kein Deutsch."

Le groupe FIGE.

À leur défense, c'était probablement la dernière réponse à laquelle ils s'attendaient.
Deux secondes de silence hallucinant plus tard, Tina dit que, elle, parle allemand. Le groupe reprend son esprit collectif, et le prisonnier lui demande de l'embrasser en échange de 1 euro. Okidou. J'ai fait ma part, car c'est moi qui ai fourni l'euro.

Tous mes souhaits de bonheur, amigo. Plutôt toi que moi.

2- Le musée des Alliés à Dahlem. L'endroit est assez éloigné, et pas très grand. C'était gratuit, sauf des frais de 1 euro pour voir l'intérieur d'un Hastings (je pense) qui a servi au pont aérien de 1948.

La température était confortable... Soleil, environ 20 degrés. Sauf que, dans l'avion... HOOOO-LEEEE SHIT. Il devait faire 45 degrés là-dedans. Le type a proposé de nous montrer un film d'époque sur le blocus et le pont aérien, 16 minutes, en allemand. Alright, je pensais que ce serait supportable, mais rendu à la fin j'avais le gilet collé au dos et les grosses gouttes me perlaient sur les bras et dans la face. Ughhhh. Je suis sorti de là presque en courant.

À part ça, y avait une reproduction d'une section de tunnel qui a servi à l'opération Gold. Et toute une section consacrée au discours de Ronald Reagan en 1987, avec même des posters de Reagan à l'époque où il était acteur.

C'était pas vilain, en fin de compte. Les infos étaient en allemand, en anglais et en français -- c'est le musée des Alliés, après tout.

3- Je sacrions mon camp de là, et arrive tout juste à temps au Martin-Gropius-Bau pour l'exposition sur les Scythes. On avait une visite guidée. Le guide devait être étudiant en archéologie, parce que apparemment que les termes techniques abondaient -- même Tina n'a pas tout compris -- et qu'il insistait énormément sur cet aspect. C'était pas pire dans l'ensemble, mais on a pas appris grand chose sur leur mode de vie en général (probablement parce que personne ne sait grand chose là-dessus).

Il y avait par contre une momie incroyablement bien préservée. Elle datait de plus de 2500 ans (la chambre où elle se trouvait était d'ailleurs plusieurs degrés plus froide que les autres)... OK, la peau avait l'apparence d'un gant de baseball, mais on pouvait encore voir les détails des tatouages! J'en revenais tout simplement pas.

Pas pire dans l'ensemble, mais malheureusement les photos étaient interdites. Ajoutez à ça le fait que c'était une visite guidée, en plus des nombreux gardes, et hop, j'ai été tenu en échec.


Alors voilà. Demain s'annonce assez chargé. Des commissions, quelques stations de métro à photographier, lavage, gros ménage pour fins d'inspection, bagages, alouette.

Beuh-bye!

dimanche, septembre 23, 2007

Un sommeil mérité, il n'y a rien de mieux

Hey hey,

OK, je ne fais que donner signe de vie ce soir, mais voici ce que j'ai fait en très rapide :

- Lever à 9 h. Considérant que je me suis couché à 4 h la veille, c'est pas trop mal.
- Départ à 11 h vers le Musée des Alliés, à Dahlem.
- Retour tout juste à l'heure (16 h) pour la visite du Martin-Gropius-Bau et l'exposition sur les scythes, un peuple nomade de la région de l'Oural, Kazakhstan, Eurasie.
- Retour ici à 19 h, placotage avec Stef, souper...
- Départ à 22 h pour aller prendre des photos de soir. Retour à minuit.

Voilà, alors demain je vais essayer de vous raconter ça plus en détail.

Beuh-bye!

samedi, septembre 22, 2007

Ah ben, voyez donc l'heure qu'il est...

Hey hey,

3 h 48 du matin, wooooo.

OK, commençons par le commencement. La journée a débuté plutôt lentement. J'avais rendez-vous avec Tina à Alexanderplatz à 13 h 15, question de se rendre à la prison de la Stasi pour 14 h. Et pour se rendre à Alex, fallait partir d'ici vers... 12 h 30 environ? (J'aurais pu partir plus tard, mais ça me tentait de prendre une petite marche, faisait tellement beau!)

Ça compromettait donc tout projet de musée pour l'avant-midi. Alright, donc je prends ça mollo. J'arrive à Alex à l'heure, et là commence l'aventure de se rendre à Hohenschönhausen. Un S-Bahn de Alex jusqu'à Ostkreuz (là où les punks pullulent), ensuite S42 Berliner Ring jusqu'à Landsberger Allee, ensuite tram M5 jusqu'à uh... je me souviens plus où, ensuite 5 minutes de marche jusqu'à Genslerstrasse.

Là visite guidée était en allemand. Ça aurait pas été un gros problème, sauf que maudit que le gars parlait vite! J'ai pogné quelques phrases ici et là, et Tina faisait de son mieux pour traduire, mais ouf... Et y avais pas beaucoup de temps pour prendre des photos non plus -- j'ai fait de mon mieux, mais je pense en avoir saisi une couple de pas pire.

Je suis revenu à 18 h pile. Ensuite placotage avec Stef, ensuite souper. Mon autre partenaire de tandem (Anuschka) était sensée m'appeler pour 21 h, question de me traîner à une tournée de pubs. Toujours pas de nouvelles à 20 h 50. Bon ben coudonc, je vais quand même sortir et aller prendre quelques photos de nuit, ça devrait être pas pire. Je me dirige vers la porte à 21 h 08...

Le téléphone sonne.

Hmm... Je décroche, et c'est elle. "Where are you?" Uh, j'attendais ton appel... "On était supposés se rencontrer à 21 h à Wittenbergplatz, non?"

Ohhhhh, fuck. C'est vrai, je me souvenais du 21 h, mais j'avais complètement oublié le lieu. Shit. OK, dis-moi où vous allez, et je vous rejoins -- je déteste ce genre de plan, toujours voué à la catastrophe, mais j'avais pas le choix. Café Sofia, à Kreuzberg, Wrangelstrasse 93 près de la station Schlesisches Tor. Bon, comme de fait c'est à l'autre bout du monde, mais OK. Malgré mon intention première (j'avais un peu ma journée dans le corps), j'accepte et j'y vais.

Et comme de fait, j'attends l'autobus 10 minutes, et le U-Bahn 8 minutes. J'arrive là à 22 h 30. Shiiit. Anuschka et son pote, Hans, sont là. On placote un peu -- Hans parle un anglais superbe, et ensuite on se dirige vers le "party". Uh, ok... J'ai aucune idée à quoi m'attendre.

Je pensais que ce serait à un appartement, mais non. C'est un autre pub à quelques minutes de là... L'intérieur est insupportable. Paqueté dur, emboucané, bruyant, fuck that. Heureusement qu'on peut s'asseoir et se tenir dehors. Moi et Hans placotons durant un bon bout -- un bien chic type; il a sa licence de pilote et il fait plein d'autres activités intéressantes. Deux amis d'Anuschka, Carsten et sa blonde (dont le nom m'a échappé) retontissent. Carsten a étudié un an et demi à Madrid et parle un espagnol sans faille, le chanceux. Je parle espagnol avec lui quelques minutes, juste assez longtemps pour me couvrir de ridicule :-D

Ah, et je me suis fait payer la traite! 3 drinks au total, dont 2 Long Island! Rien de moins... Ils goûtaient différemment de ceux de la SAQ. C'était un peu plus fort en lime, mais vraiment très très bon. Je pourrais honnêtement pas dire lequel était le meilleur. Quoiqu'il en soit, menoum.

La soirée a passé bien vite, en fin de compte. Tous étaient vraiment sympathiques et de bonne compagnie -- je pense avoir expliqué à Carsten la question linguistique du Québec pas trop mal, et je pense dans l'ensemble avoir été un bon ambassadeur du Canada/Québec --, et c'est avec un peu de regret que je les ai quittés. Dommage de les avoir rencontrés si tard dans le voyage.

Anuschka et moi reprenons le U1 jusqu'à la station Ku'damm, et de là j'arrive pour prendre le bus du Zoo jusqu'au coin de ma rue. ... Les bus de nuit passent moins souvent, et le tableau indique le prochain bus M45 dans 45 minutes. 45 minutes?!? De la marde, je vais marcher.

Une trentaine de minutes plus tard, me voici. Je sais pas si c'était le mini-buzz des Long Island, mais j'aurais pu marcher des heures. Y avait pas un chat, la température était juste belle, et ça flyait ben raide. Eh ben.

Alors voilà, je devrais pouvoir ajouter des photos demain. Quant à demain comme tel, j'ai rien de définitif pour l'avant-midi et le début d'après-midi. J'ai le choix... Musée des alliés, Potsdam, musée Berlin-Karlshorst, alouette. Et je rencontre Tina au Martin-Gropius-Bau à 16 h. Il va faire beau, en plus. Que demander de plus? Je ne suis pas inquiet du tout.

Bonne soirée!

vendredi, septembre 21, 2007

Un retour à Spandau

Hey hey,

Comme le titre l'indique, je suis retourné à Spandau, question de visiter la vieille ville et la Citadelle.

Je voulais aussi photographier quelques-unes des stations de métro au look intéressant. Malheureusement, ça a pas été possible. Trop de monde, et y aurait fallu que je débarque, prenne des photos, et rembarque dans le train suivant (3-4-5 minutes plus tard). Ça peut revenir long si tu veux faire plusieurs stations, quoi que tête dure comme je suis, je n'exclus rien pour le moment. Y en a quelques autres que je veux faire aussi.

J'ai donc commencé dans le coin de Kolk, un vieux quartier de Spandau.


Un rempart de la ville (Stadtmauer dans l'article de Wikipedia -- j'ai photographié l'autre côté). Il date de la première moitié du 14e siècle. Ça fait donc presque 700 ans.



L'église Ste-Marie de je me souviens plus trop quoi. Je me souviens, par contre, qu'il y avait soit des murs, soit des arbres pour m'empêcher de prendre une bonne photo, grr.

Ohh, Wikipedia à la rescousse!

Je suis ensuite allé dans la vieille ville comme telle. Ugh, c'était plutôt décevant. Beaucoup, beaucoup trop touristique. Le Nikolaiviertel (que je vous avais un peu montré l'autre jour) était bien mieux.

Je me dirige ensuite vers la Citadelle.




On entre par ici. C'est en bas à gauche, sur le plan (#1).



Zoom sur les armoiries à l'entrée. On lit : "Honni soit qui mal y pense"! Le français était très en vogue (peut-être même une langue officielle?) dans cette région, à cette époque.



Une série de casques, dans le musée à côté de l'entrée ("Haus 1", #2-3-4-5 sur le plan). Même plus besoin de baïonnette! On penche la tête et on fonce!



Je pense que le fait saillant a été la montée de cette tour, la Juliusturm. J'ai pas vraiment le vertige, mais ajoutez-y un silence absolument funeste, la pénombre, et l'escalier en spirale en bois, et HOLY SHIT j'en avais des frissons.



Je monte tranquillement pas vite...



Je suis presque rendu en haut.

Une fois en haut, on a une assez belle vue de la ville. Sauf que là, faut redescendre! Et on passe de la grosse clarté au noir de poêle! De quoi rendre vraiment nerveux.

Le reste des bâtiments de la Citadelle était assez intéressant, mais plusieurs sections étaient malheureusement fermées pour rénovations.

Un moment donné, je vois quelqu'un fermer une porte à clé, juste comme j'arrive pour passer. Ah bon, c'est donc un gardien ou un employé, sans uniforme. Je le supplie de me faire entrer, seulement quelques secondes. Il accepte et débarre la porte, le chic type.

Hmm... Des rangées de tombes, presque informes. Ça semble très, très vieux. (Il fait là aussi noir comme le poêle.) Eh? C'est écrit en hébreu? Intéressant... Je fais le tour rapide des lieux (le gars attendait après moi), et je ressors, en le remerciant du même coup.

Ah, un signe à côté de la porte... Le chiffre 14, avec des écouteurs. Bon, je pars donc le guide audio...

Ohh, c'était donc des tombes d'habitants juifs du Moyen Âge... Hein? Y en avait une qui datait de 1422!? Noooonnnnn! Je l'ai sûrement vue parmi toutes les autres, mais j'ai malheureusement pas pris de photos. Shit. Oh well...



Ben oui, faites-moi donc chier.



L'ancienne armurerie (#13 sur le plan). Voici un canon de la Première Guerre mondiale.
Notez que même inactifs, les canons peuvent être dangereux. Je me suis peté la tête solide sur une extrémité de canon pendant que je fouillais dans mon sac!



Autres temps, autres moeurs! Ils prenaient le temps de mettre de belles gravures et fioritures sur leurs engins de massacre. Si c'est kiouuuuuuuuuute!

Ensuite, détour à l'épicerie, puis retour final vers 18 h 30. Bien pénard depuis ce temps-là. La balade en soirée attendra.

Demain après-midi, je visite l'ex-prison de la Stasi à Hohenschönhausen, et le soir je vais me faire traîner de force à une tournée des pubs (ma partenaire de tandem, Anuschka, m'a bien précisé que "non" n'était pas une réponse. Bon ben OK!). J'espère au moins qu'on va me payer la traite, ho ho.

Bonne soirée!

jeudi, septembre 20, 2007

On garde le pied sur le brake...

Hey hey,

Une autre journée plutôt tranquille aujourd'hui. On dirait que j'ai de la misère à me sortir de ma torpeur. Je suis pas capable de me sortir de la tête que dans quelques jours, je vais quitter cette ville fantastique.

Je me suis piqué une petite marche ce midi -- allez-retour au Wertheim --, ensuite placotage avec Stef, somme d'après-midi, puis placotage de soir à Potsdamer Platz avec ma partenaire de tandem (prénom Anuschka) -- elle avait une entrevue à 13 h, donc on avait reporté notre rendez-vous à 18 h.

À part ça... Une maudite chance que j'ai pas de job actuellement, parce que c'est la dernière chose que j'ai en tête.

J'espère pouvoir me secouer un peu demain et en fin de semaine. Apparemment qu'il devrait faire plus chaud, au moins ce sera ça de pris.

Bonne soirée à vous tous!

mercredi, septembre 19, 2007

On sacre les brakes

Hey hey,

Autant ça a été le branle-bas de combat en début de semaine, suivi du chaos total d'hier, autant aujourd'hui il ne s'est rien passé. J'ai réinstallé la majorité de mes cochonneries (pas encore fini, ugh), fait le rattrapage dans la job, établi un rendez-vous de conversation pour demain, etc. Je ne suis même pas sorti aujourd'hui!

Je sais que la date fatidique approche, et on dirait que c'est de plus en plus difficile -- ou plutôt, de moins en moins facile -- d'apprécier ce qui se passe ici. Je vais quand même faire mon possible, n'ayez crainte!

Donc c'est ça, au moins ya une autre sortie de garantie demain (11 h), donc ça va me forcer à me secouer. Bonne chose, parce qu'on se les gelait encore aujourd'hui! J'ai un peu hâte de pouvoir me promener dans un appart ben chaud...

Alors voilà, à demain!

mardi, septembre 18, 2007

Une moins splendide journée de fou!

Et moi qui croyais avoir une petite journée tranquille!

Hey hey,

Je commence à délirer tellement ça fait longtemps que je suis planté ici, mais je vais quand même faire mon possible.

OK, il ne faisait pas beau ce matin, comme vous avez pu lire. Donc, je travaille un peu. Vers le début de l'après-midi, je placote avec Stef. J'arrive pour partir Internet Explorer pour vérifier quelque chose dont on parlait... l'ordi ne répond plus. Bon, ça doit faire 3-4 jours que je n'ai pas redémarré, il est sûrement dû. J'appuie sur le bouton OFF. J'attends, et je rappuie dessus.

Il ne se passe rien.

...

"Erreur d'écriture sur le disque"
"Faites CTRL-ALT-SUPPR pour redémarrer"

Ohhhhhhhhhhh shit. Le disque dur est kaputt. Il est environ 14 h.

5 minutes plus tard à peine, pendant que je faisais encore un inventaire mental des dégâts, une partenaire de tandem (prénom Anuschka) téléphone. Je lui raconte le tout, et elle semble absolument consternée! Et moi? Fallait d'abord réfléchir et organiser mes flûtes, je me laisserai être en maudit plus tard.

D'abord, un call à Jeff pour confirmer le diagnostic et discuter des possibilités. Ahhh, je me souviens aussi qu'y a un magasin relié à l'informatique au rez-de-chaussée de l'immeuble : FATCHIP.

Je descends et je cogne. Fuck l'allemand, je leur demande s'ils parlent anglais.

On dirait que la réponse standard allemande dans ces cas-là est "à little bit". Ensuite, ils se mettent à parler anglais mieux que moi. "À little bit?!" Bref, ils ne vendent pas de pièces d'ordinateur, ils font plutôt des sites Web. OK, donc où prennent-ils leur matériel? Dell. Fuck, ça aide pas. OK, uh, est-ce qu'ils connaissent des magasins d'info dans le coin? Anuschka m'avait parlé d'un Media Markt sur Wilhemsdorferstrasse (15-20 min à pied)... Ya ça, mais ya aussi un KW-Elektronik (pittoresque) sur Bismarckstrasse, à 2 min de la Ernst-Reuter-Platz. Je les remercie infiniment -- spécial, leur appart. C'était complètement vide, à part 4-5 tables avec des ordis dessus -- et je remonte en vitesse. Je rappelle Anuschka (qui, ironiquement, habite coin Wilhemsdorferstrasse et Bismarckstrasse) et lui demande si elle veut me rejoindre au Starbucks de la Ernst-Reuter-Platz dans 20 minutes. OK, go!

Maintenant, j'ai plus vraiment envie de prendre ça mollo. Faut que ça FLYE.

Envoye au Starbucks, ensuite envoye au café Internet, question de mettre une réponse automatique pour pas qu'un fatiguant m'envoye 30 pages à faire pour demain, et envoye au magasin d'info. Rendu notre tour, le gars me demande si mon disque dur est un IDE ou un SATA.

Jesus fucking CHRIST! C'est la première question à se poser, et ça m'a complètement sorti de l'idée. Le laptop tire sur le vieux, donc je dirais IDE, mais ça me tente pas de me tromper. Je me suis aussi aperçu que j'avais pas le tournevis nécessaire pour sortir le disque dur de son logement. OK, va falloir confier tout ça au gars. Sauf que, devinez quoi? J'ai pas mon laptop avec moi! Je savais pas comment les choses allaient tourner, et le chien sale fait presque 10 livres, donc c'est pas une décision à prendre à la légère (AHHHHH!!! COMÉDIE!!!).

D'ailleurs, j'ai sorti une autre atrocité du genre au magasin. Quelque chose du genre "I didn't have the right screwdriver, so I was screwed". Ceux qui ne la catchent pas, vous ne manquez rien. Ceux qui la catchent, mes excuses.

Alright, donc une autre semi-course du magasin à l'appart (Anuschka va prendre un café en attendant, aucune raison qu'elle aussi se pique des sprints). Je reviens avec le laptop, il est maintenant 18 h. Une maudite chance qu'ils ferment à 19 h... Parle parle jase jase, le gars installe ça sans problème (j'aurais pu aussi, avoir eu le tournevis). 75 euros (110 $ environ) pour un Western Digital 120 Go, 5400 RPM. C'était un IDE, comme de fait.

Je vais vous dire en toute honnêteté, c'est pas à cause de la job que je l'ai remplacé si vite. J'en ai que foutre de la job, et de toute façon je prends la semaine prochaine off. Eh non, c'était surtout pour cet humble blog et pour vous, Ô camarades! J'avoue aussi que c'est méchamment pratique, avoir instantanément toute l'info qu'on veut (heures d'ouvertures, adresses, cartes, etc.). Ça m'aurait coupé les ailes (et mon fun aussi, un peu) si j'avais été privé de ça pour ma dernière semaine. Aller virer au café Internet 3-4 fois par jour, ouach -- oubliez pas, j'ai pas de cellulaire...

Donc je reviens ici, et une MAUDITE chance que j'avais apporté les DVD de restauration du système. Un peu de taponnage plus tard, ça fonctionne. Et aussi, et surtout, surtout, une MÉCHANTE DE MAUDITE chance que je m'étais abonné à un service de backup en ligne, qui fait la job et sauvegarde les répertoires de ton choix pendant que l'ordi est en veille. Holy shit, si j'avais perdu mes photos, je pense que j'aurais passé la journée en position foetale dans la salle de bains. C'est vrai que Stef avait tout sur DVD à son départ, mais ça aurait quand même fait... 9 jours de photos de perdus? Les jours qui se sont adonnés à être exceptionnellement productifs côté photos? Ouch!

Le résultat? J'ai perdu moins de une journée de job, et un gros total de 0 photos! C'est sûr, j'ai perdu quelques patentes cool, comme environ 100 heures de Teaching Company, mais je devrais pouvoir les redownloader. Bref, pour quelque chose de catastrophique comme un disque dur qui crève, je m'en suis sorti merveilleusement bien.

Maintenant, reste à downloader certains programmes et ajuster certaines gogosses. Par contre, ya une certaine job à finir jeudi, donc mercredi AM sera encore de la job, beau temps mauvais temps. Shit, oh well.

Beuh bye!

Une image vaut mille mots

Hey hey,

Grosse pluie ce matin. Ça adonne bien, j'ai de la job à clairer.

Tel que promis, voici quelques photos de la tour d'Alexanderplatz et du mémorial soviétique de Treptower Park.


HAHA, MISÉRABLES HUMAINS! TREMBLEZ DEVANT MA SPLENDEUR!



Voici le Rotes Rathaus, au centre de l'image. En haut, on voit le Nikolaiviertel et surtout la Nikolaikirche.



Ça n'arrive pas souvent qu'on a l'occasion de voir une église du dessus. Je crois bien qu'il s'agit de la Marienkirche.



En regardant directement vers l'ouest, on voit (entre autres) ceci. Le Marx-Engels Forum, avec les deux statues géantes. Il est très près de la tour, en fait.



Là, on regarde plus loin, toujours plein ouest. En plein centre de l'image, près des grues, on peut voir la porte de Brandenbourg. À l'extrême droite, le dôme en verre avec les petites taches rouges et orange (drapeaux allemands), c'est le Reichstag.

Au bout de la rue où se trouve la porte de Brandenbourg (Unter den Linden), la patente dorée que vous voyez, c'est la statue au sommet de la Siegessäule.

Cliquez ici. Pour vous situer, la tour est à droite, la où se trouvent les symboles U et S et où "Berlin" est écrit. La porte de Brandenbourg est un peu à la gauche du S vert au centre (entre le "2" et le dernier "e" de Ebertstrasse), le Reichstag est tout de suite à la gauche du même "2", et la Siegessäule est au centre du carrefour, à gauche. À part de vous amener ici et de vous tenir par la main, je peux pas vous expliquer mieux que ça :-D Les néophytes, oubliez pas que vous pouvez zoomer et vous promener dans la carte! J'habite quasi plein ouest de la Siegessäule, et pour la distance, disons que la Siegessäule est à mi-chemin entre mon appartement et la porte de Brandenbourg.




Cliquez ici. Au centre de la map, on voit le Lustgarten. Au centre de la photo, on voit la Berliner Dom, qui est à l'est du Lustgarten (dont on voit le coin). C'est compréhensible, j'espère? Sur la map, vous pouvez voir que je suis relativement près -- la tour est à l'extrême gauche. On voit aussi le Marx-Engels Forum, à peu près entre la Berliner Dom et la tour.

La structure avec le toit vitreux carré est l'Aquadom, un musée aquatique de quelque sorte. C'est pas trop mon truc, et ça doit grouiller de morveux gluants anyway, donc j'en fais fi.



Voici le Molecule Man. C'est une sculpture fait par un Américain (oublié le nom, désolé). Il y a en fait 3 bonhommes, qui symbolisent la rencontre des trois quartiers de Kreuzberg, Treptow et Friedrichshain. À l'arrière-plan, on peut voir le Oberbaumbrücke et la tour d'Alex.
Ho ho ho.
Une meilleure vue d'ensemble. Je suis sur le pont en bas à droite, et l'Oberbaumbrücke est à la flèche verte.






Quand je vous parlais de la rencontre des trois quartiers... Donc, je marque quelques minutes, et arrive devant...



... le plan du mémorial soviétique. C'est pas assez clair à votre goût? Essayez ceci. On arrive par l'entrée en bas à gauche (sur la photo).




Voici la sculpture qui nous attend. La Mère Russie qui pleure ses enfants. Je me tourne, et je vois...



Ceci.


Voici les deux grands "murs" de chaque côté. Vous voyez le marbre rouge? Ça a été ramassé des ruines de la Chancellerie du 3e Reich. Le reste du marbre a servi à décorer la station de métro Mohrenstrasse.



J'avance un peu passé les deux gros murs. L'inscription devant moi, en russe puis en allemand, dit "La patrie n'oubliera pas ses héros".



Sur chaque côté, ya tout plein de murales du genre, qui montrent la progression de la guerre. Sur la tranche de chacun de ces "murs", ya des citations de Staline. Sur la gauche du mémorial, en russe, et sur la droite, la traduction en allemand.



Voici l'immense statue (40 pieds) au bout du mémorial.



C'est un soldat qui tient un enfant (duh), et il écrase de son pied une croix gammée. L'épée ne fait qu'ajouter à l'effet Badass.



À l'intérieur de la statue (on voit la porte dans la base), une mosaïque. Si je me souviens, ça dit quelque chose du genre "En honneur du peuple qui a combattu la tyrannie fasciste".



La vue du haut des escaliers menant à la statue.

À ma sortie du mémorial, je me souviens d'un petit quelque chose dans mon guide Lonely Planet. Ah-ha! C'est à une dizaine de minutes de marche...



Le dernier mirador de la RDA! C'est en effet du haut de cette tour que les gardes ventilaient les cochons de sympathisants du capitalisme qui essayaient, quelle folie, de quitter le paradis ouvrier, Ô chers camarades.

Alors voilà, ce fut votre visite privée pour aujourd'hui! Y devrait pas y avoir grand chose à raconter aujourd'hui, il pleut encore -- ça m'a encore pris plus d'une heure à préparer ceci... je ne me dompterai jamais -- et maintenant je vais m'attaquer à la job (ça ne me tente pas plus que tantôt).

Beuh-bye!

lundi, septembre 17, 2007

Une splendide journée de fou!

Hey hey,

Pas de photos ni de liens ce soir, ça devrait venir demain.

Donc ce matin (quelques nuages, mais beaucoup plus bleu que les prévisions ne l'avaient laissé entendre), j'avais décidé d'aller voir le mémorial soviétique à Treptower Park, bien au sud-est d'ici.

Je pars d'ici vers 9 h 30. En route dans le S-Bahn, qui passe par Alexanderplatz, je réfléchis... Ouain, les nuages semblent s'en aller... OK, fuck it. Je vais arrêter à Alex et aller voir la tour. Si la température est toujours bonne ou encore meilleure et si la file n'est pas trop longue, c'est un GO.

La température s'améliore constamment, et ya... 10 personnes dans la file. HA! VIVE MOI!
On monte donc, l'ascenseur est pas mal rapide.

On arrive finalement. Hmm... les vitres sont pas super propres. Ça affecte les photos -- ça leur donne une teinte vaguement verdâtre, mais c'est rien que Picasa ou Photoshop ne peut corriger (j'ai vérifié). Et des photos, j'en ai pris! C'est vraiment cool de reconnaître les buildings qu'on a visités auparavant. Tout semble à la fois très près et très loin. Je suis resté là une bonne heure et quelque. C'est cher (8,50 euros... les autres tours sont 2-3-4 euros), mais je regrette pas.

Je redescends donc à midi. Hop, on rembarque dans le S-Bahn vers Treptower Park. J'arrive dans le parc.... OK, c'est bel et bien un parc, rien d'extraordinaire. Je relis le guide Lonely Planet... Ahh, c'est à côté du parc. Hmm, je tombe sur une rue au rebord du parc. Avec une porte en arche à l'entrée. Des caractères russes dessus! Ah-ha!

A-YOYE. C'est grand, mais grand! Surprenant que ce soit si peu mentionné dans les guides de voyage... Probablement parce que c'est passablement loin -- encore là, c'est à 3-4 stations de S-Bahn d'Alexanderplatz, et presque collé sur la station Treptower Park. Hmm.

Anyway, j'ai trouvé ça ben impressionnant. Probablement parce que je m'attendais à rien de big.

Ensuite, retour au bercail, dîner rapide, et hop, placotage avec Tina (la journaliste -- va ben falloir que je l'appelle par son prénom un moment donné), détour par l'épicerie en revenant, et j'éteins des feux depuis ce temps-là. Maudite job de cul.

Anyway, je devrais être bon pour vous pitcher quelques images demain matin. Donc vous aurez tout ça pour le lever.

Beuh-bye!

dimanche, septembre 16, 2007

Enfin!

Hey hey,

Enfin, il a fait beau!

Naturellement, j'ai choisi cet avant-midi (c'était encore nuageux) pour travailler.

Donc, je suis parti vers midi, avec l'idée d'aller voir à Alexanderplatz, au cas où la file ne serait pas trop longue... J'arrive vers 12 h 40. Hahaha, je sais pas quelle mouche m'a piqué pour être si stupidement optimiste, parce que la file était obscène! Le guichet se trouve à l'équivalent du 2e étage de la tour. Ben la file descendait les 2 étages, traversait le lobby de la tour, et s'étirait sur une centaine de pieds à l'extérieur. Considérant qu'il faisait beau, j'allais pas perdre mon temps dans une file d'attente. Mais... S'il faisait pas beau, c'est sûr qu'il n'y aurait pas de file, sauf que je voudrais pas monter dans la tour anyway. Ah, que de dilemmes!

J'ai donc quelques heures avant de rencontrer la journaliste à 16 h, au Martin-Gropius-Bau.
J'en ai profité pour aller me promener sur la Karl-Marx-Allee. La rue a même son propre site (en allemand seulement. "Mit" = avec, et "ohne" = sans, alors vous savez quoi faire).

Une question peut se poser... Le communisme est bel est bien mort, right? Alors pourquoi garder le nom de Karl Marx? (Il y a même un buste de lui sur la Strausberger Platz). Faut dire que la rue s'appelait Stalinallee jusqu'en 1961. Si je me souviens de ce que notre guide avait dit durant la visite Red Berlin, plusieurs rues ayant les noms de théoriciens communistes (p.ex. Marx) déjà décédés durant la période de l'Allemagne de l'Est ont pu garder leur nom après la réunification. Mais encore là, c'est pas coulé dans le béton, parce que Chemnitz s'est appelée Karl-Marx-Stadt de 1953 à 1990. Oh well.

Donc c'est ça, en allant vers la Karl-Marx-Allee (KMA) je pique un petit détour dans le Nikolaiviertel, quartier entièrement reconstruit pour le 750e anniversaire de Berlin. La Nikolaikirche trône en son centre. Plusieurs petites rues étroites, c'est plutôt joli.

Je reprends le chemin vers KMA et je tombe sur le nouveau Media Markt (FutureShop européen). Une nouvelle et gigantesque succursale a ouvert cette semaine sur Alexanderplatz, et il y a eu une émeute (ils en ont parlé abondamment aux nouvelles)! Plein d'arrestations et de vitres fracassées. Hey les boys, le communisme est terminé! Vous pouvez aller à l'Ouest acheter ce que vous voulez quand vous voulez! Y avait des gardes de sécurité et de la police partout, j'ai même dû supplier un des gardes de me laisser passer pour que je pose une murale sur le côté du building (il pensait que je voulais prendre des photos du magasin).

Je suis aussi tombé sur les ruines d'une église franciscaine. (Au fait, tout ce que je raconte ici, je vais vous montrer plus bas.)

J'arrive finalement sur la Karl-Marx-Allee. La rue est très, très large. Pourquoi? Pour y accueillir les tanks soviétiques qui paradaient dans le temps de la belle époque! (un peu d'info en français / anglais avec images ici). Faut que je vous dise... les immeubles sont gi-gan-tes-ques. Massifs! Déjà que Stef trouvait que les buildings ici étaient gros (ce qui est vrai), eh ben sur la KMA, c'est d'autre chose encore! Ah, et j'ai pris de nouvelles photos des horribles stations Schillingstrasse, Strausberger Platz, Weberwiese et Frankfurter Tor (la ligne U5 longe la KMA, donc c'était sur mon chemin, suffisait de descendre/monter des marches) -- elles par contre, pas besoin de vous les remontrer.

Je suis maintenant rendu à la station Frankfurter Tor, et l'heure avance. Vite, le métro U5 vers Alexanderplatz, et ensuite le S-Bahn vers le Zoo. De là, le bus 200 vers Alexanderplatz (arrêt à Potsdamer Platz. Le Martin-Gropius-Bau est à 2 minutes à pied).

Je suis maintenant dans l'autobus. Hmm? Le chauffeur parle? Que se passe-t-il? ... Hm, je comprends pas tout, mais il semble avoir un dérangement à Potsdamer Platz, donc on a intérêt à débarquer à l'arrêt précédent, Philharmonie.

Cliquez ici pour comprendre un peu mieux. L'espèce de building près du point de départ, au toit à cinq sections, c'est le Philharmonie de Berlin. Sur la rue Herbert von Karajan, rien de moins (au moins mes cours de piano m'auront servi à quelque chose!).

Donc je me rends au Sony Center, sauf que... il semble y avoir une "fête de quartier". Shhhhiiiiit.
C'est plein de monde, et surtout -- et pire encore --, de petits morveux. Fuck. J'essaie de me faufiler à travers cette marée hurlante et malodorante -- heureusement que le musée est pas trop loin.

J'arrive à 15 h 50. J'attends... et attends... et attends...

16 h 30, et toujours pas de journaliste. Arrgh! Je sacre mon camp.

Je me disais aussi que c'était bien possible qu'elle soit encore malade (elle avait annulé notre rencontre de samedi soir, si vous vous souvenez), mais vu que j'avais pas eu le temps de retourner à l'appart pour vérifier mes e-mails, j'avais aucun moyen de savoir. Croyez-moi, pour mon prochain voyage je m'achète un cellulaire!

Le voyage de retour (ligne U2, de Potsdamer Platz jusqu'au Zoo, ensuite 5 min de bus ou 25 de marche, au choix) fut un calvaire. Vous vous souvenez de la fête de quartier? Ben, le monde qui quitte la fête, devinez comment ils retournent chez eux? (Le S-Bahn à cet endroit va nord-sud; je vais à l'ouest).

Je pogne 3 connasses avec leurs morveux. La banquette du métro a 4 places, mais Connasse #1 est déterminée à s'asseoir! (Connasse #2 est déjà assise à côté de moi.) On est donc 5 ben squeezés sur une banquette de 4. Fucking hell. J'ai les pieds maganés, donc je décide de rester assis. Le morveux à Connasse #3 (accroupie à côté des 2 autres) commence à hurler à pleins poumons. Des pensées horribles commencent à me traverser l'esprit.

Quelques interminables stations plus tard, un gars sur la banquette devant nous débarque, probablement excédé par le vacarme du morveux. Je vois du coin de l'oeil Connasse #1 regarder Connasse #3 et pointer vers le siège vide. Oh, fuck THAT. Je me lève d'un bond et prends le siège vide. Je sais, pas galant du tout, mais quelque chose me disait que cette fois-ci, ça aurait été comme donner du caviar à un cochon.

Rendu au Zoo, je décide de revenir à pied, question de me calmer un peu. Je reviens finalement ici, et comme de fait, la journaliste m'avait envoyé un e-mail 40 minutes après mon départ ce midi. Shit. Ah well, c'est pas la fin du monde. Il reste encore une dizaine de jours, et elle proposait déjà de retourner au musée cette semaine. Pour ce qui est de Alexanderplatz, demain et/ou mardi semblent pas trop mal côté météo, donc je vais garder l'oeil ouvert.

Haha, wow, et moi qui trouvais que c'était une journée sans histoire, je vous ai sorti un autre roman. Uh, vive moi?

Photo time!


Hahaha... Il y avait une exposition d'artistes dans le lobby de la tour d'Alexanderplatz, et voici une des oeuvres. Je trouve ridicules les comparaisons Bush-Hitler (pensez-y une minute, quand même), mais l'expression de Georgie Boy ici m'a quasiment fait éclater de rire.



La Nikolaikirche dans le Nikolaiviertel ("viertel" = quartier).



On peut voir que certains sont à la fine pointe de la mode.
(Holy SHIT. Même moi, qui n'y connais rien, j'en croyais pas mes yeux!)



Les ruines de l'église franciscaine. Y avait aussi des sculptures à l'intérieur.



La murale qui se trouve à côté du nouveau Media Markt. Les couleurs ont pas très bien sorti. Ça a meilleure mine en vrai. Quant au magasin lui-même, meh. Ça méritait pas une photo, on a en masse de gadgets de notre côté de l'océan. Et pour moins cher, en plus!



Ehhh... Ça, je pense que c'est une compagnie de l'ancien Bloc de l'Est (Bulgarie) qui continue d'oeuvrer en Europe.

Maintenant, admirez les mastodontes...


BAM!



CRUNCH!



OOMPH!



KAZAAM!



TADROS!

Beuh bye!

P.S.: J'ai commencé la rédaction à 21 h 22. Il est maintenant 23 h 00 pile. Ouch!

samedi, septembre 15, 2007

C'est la qualité qui compte, pas la quantité!

Hey hey,

Même chose qu'hier pour ce qui est de Alexanderplatz. Plutôt nuageux à matin, donc ça va attendre. Je veux être sûr d'avoir la plus belle température possible. On a eu quelques très belles périodes aujourd'hui, mais d'autres passes assez nuageuses. J'ai encore assez de temps pour choisir quand y aller, donc je patiente. Quoique... On prévoit du soleil demain après-midi et lundi. Mais c'est sûr que si le 24, ya toujours rien (je pars le 26), je vais y aller beau temps mauvais temps, mais ça me surprendrait que ça en vienne là.

Je pensais aller faire un tour au Musée de la technique. J'étais passé proche d'y aller la semaine dernière, mais je pensais que c'était un peu trop orienté vers les jeunes, donc j'avais temporairement laissé faire. (Plus d'infos ici.)

Eh ben... Non seulement j'étais complètement à côté de la track (pour le musée principal, du moins -- je vais expliquer), mais c'est probablement le musée le plus complet (avec celui de l'histoire allemande) que j'ai visité jusqu'à maintenant. La visite audio à elle seule dure presque 2 heures, et ya des tonnes de choses, des sections de bâtiment entières, qu'on n'aborde même pas. Donc ajoutez tout ça, et on pogne le 5-6 heures facile. Je suis resté environ de 11 h 30 à 16 h 30, et ya quelques sections que j'ai faites un peu vite.


Webcam action!

Il y a de tout. Bateaux, parc avec une vingtaine de "bâtiments techniques" (moulin à vent, roue à eau, locomotive, forge, brasserie, etc.), avions, textile, papier, imprimerie, alouette.

Haha shit, je me suis aperçu que j'ai oublié d'aller voir la section "Vintage car depot" (autos antiques). Oops.

N'importe quelle description que je peux donner ne rendrait pas justice à l'endroit, donc vous devrez vous contenter de quelques photos et clips Youtube.



Section TV. Voici 3 des 50 téléviseurs existants en Allemagne en 1937.


Vous pouvez probablement lire la légende. "La première image télé jamais captée, non retouchée, telle qu'elle a été montrée à l'écran du premier 'téléviseur'."


Y avait aussi une section Maquettes! Voici le Oberbaumbrücke. Scusez le reflet, le flash était interdit.


Une autre prise de vue du pont. Je pense d'ailleurs avoir pris cette même photo du vrai....


Yep.



La terrasse du 4e étage, consacré à l'aviation (sans blague!) Voici un DC-3 (un C-47, en fait, l'équivalent militaire du DC-3).



Le revoici, vu du plancher des vaches.



Un pendule de Foucault. Les petits bâtons aident à voir que la Terre tourne bel et bien.



Un moulin à vent, dans le parc du musée.

Maintenant, un peu de Youtuuuuuuuuuuube!

1) Y avait plusieurs démonstrations partout dans le musée! Voici comment on fabriquait du papier à l'ancienne. Ensuite, on presse le papier pour extraire l'eau (la presse est derrière le gars, mais on voit une pile de papier séché à côté de lui), et on l'accroche sur la corde pour finir le séchage. Le gars nous a aussi montrés du papier (à l'ancienne) fait à partir d'asperges, de marde d'éléphant (!? -- je suis honnêtement pas sûr d'avoir bien compris, mais la couleurs correspondait!) et de tissu de jeans. J'avais malheureusement ben de la misère à le comprendre :(
2) Voici un métier à tisser mécanique. Les feuilles en haut sont en fait des cartes perforées, qui commandent aux aiguilles de s'avancer ou non, ce qui crée des motifs.
3) Voici un train parmi les dizaines présentés là-bas. La section en deux demi-cercles, en bleu sur le plan? Juste des trains.
4) Vos paupières sont trèèèèès lourdes....
5) Voici une sphère... uh... je me souviens plus du nom. Cette sphère et le pendule de Foucault se trouvaient dans le bâtiment SPECTRUM, composé d'environ 250 expériences interactives expliquant presque tous les aspects de la physique (optique, magnétisme, gravité, électricité, etc.)... Malheureusement, toutes les instructions et explications étaient en allemand (ce qui n'était heureusement pas le cas du musée principal -- j'avais un beau guide audio en français et tout plein de docu en anglais), donc j'ai passé vite à plusieurs endroits. Faut dire que ce bâtiment-là, lui, est orienté vers les jeunes, donc y avait plein de morveux qui taponnaient tout. Je commençais à avoir ma journée dans le corps anyway. Je me suis assuré de tout voir, et hop, retour au bercail à 17 h 15, ben crevé.

J'étais supposé rencontrer la journaliste à 20 h. Dès mon retour, je vérifie mes e-mails. Ah, un message d'elle... Elle est malade, et elle ne pourra pas être là ce soir! J'avoue que ça m'arrange, parce que ma "tank" était plutôt vide. J'espère pouvoir me reprendre pour ce qui est des clubs intéressants (c'était ce qu'elle était supposée me montrer ce soir, quelques endroits de rencontre des anciens politiciens de Berlin-Est), on verra bien. On se revoit demain à 16 h anyway, le musée Martin-Gropius nous attend.

Bon samedi! Je devrais avoir (encore) du stock demain!