mercredi, octobre 03, 2007

Jour J, une semaine plus tard

Hey hey,

Ça fait donc une semaine que je suis revenu. Faisons un bref retour sur ma dernière journée à Berlin.

Après avoir écrit ma dernière mise à jour et ramassé quelques patentes, je me suis finalement couché à 5 h. "À moitié assis sur le lit, tout habillé" serait plus exact, disons. J'avais même gardé le réveil dans mes mains pour être sûr de m'en apercevoir quand il sonnerait.

7 h, réveil. J'en avais déjà fait un bout la veille, mais il me restait encore énormément de choses à faire. Et cette fois-ci, fallait vider la place au complet. Vous avez tous déjà déménagé, donc vous savez à quel point on accumule des patentes sans s'en apercevoir... Après avoir vidé le réfrigérateur, garde-manger, les armoires et tiroirs, etc., j'avais 7 sacs pleins de cochonneries à mettre aux déchets ou à la récupération. Hop-hop-hop, 3 allers-retours à partir du 4e étage!

Et ma valise... Oh boy. Malgré tous mes efforts, elle était pleine à craquer. J'ai dû m'asseoir dessus pour la refermer. Même chose pour mon sac de laptop. Plein à craquer. Eh que ça va être le fun descendre ça!

Bon, tout est maintenant rangé, nettoyé, vidé, ma douche est prise, tout est fait, la porte est verrouillée, alouette. Je suis devant mon building avec mes valises, et j'ai déjà mon truck. Il est 10 h 30, et l'avion décolle à 12 h 15. Au moins il fait soleil, et une fraîcheur confortable.

Reste que, fort de ma tonne de bagages, le trajet vers l'arrêt d'autobus a été plutôt tough. Je mentionne l'arrêt d'autobus pour la forme, parce que dès que j'ai commencé à descendre les escaliers avec ma cargaison, mon idée était faite : c'était le taxi!

Ils sont légion ici, donc j'en trouve un immédiatement. Faut que j'aille porter mes clés au bureau de location, alors c'est là qu'on va. En acceptant les clés, le gars du bureau me dit qu'il pourrait me faire un bon prix à mon prochain voyage. Hmm, on s'en reparlera.

On flye ensuite vers l'aéroport. J'arrive à 10 h 50, et... la file au comptoir de KLM est interminable. Au moins ma place Amsterdam-Montréal est garantie et réservée, et j'ai assez de temps entre les deux vols pour me virer de bord.

Je fais donc le pied de grue dans la file. Ya un groupe de Japonais devant moi, et la pauvre guide est en train de s'arracher les cheveux à traduire pour tout le monde.

C'est enfin mon tour, et c'est avec un grand soulagement que je dépose ma valise sur le tapis roulant. Un poids en moins. Je vois le préposé écrire un chiffre sur un collant, et le poser sur la valise. Le collant proclame : "HEAVY".

"Elle est trop lourde?"
"Oui, mais vous n'avez qu'un seul bagage, alors il n'y a pas de pénalité."
(fiou)

J'aperçois le chiffre sur le collant... 29.
Donc 65 livres. Fuuuuuuck, pas surprenant que j'en ai rushé un coup. Avec mon sac pour laptop ben plein, 90 livres au total ne me surprendrait pas du tout.

Je regarde l'heure, et je constate que j'aurai malheureusement pas le temps de faire un dernier petit magasinage avant de décoller. Shit. Ya quelques petits trucs que j'aurais bien aimé rapporter...

C'est maintenant le temps de traverser les points de contrôle. &?%&*!!!! que je déteste ça. Bref.

Le vol se fait sans histoire. Même chose pour l'escale et le vol de retour. Pas de bébé hurlant ni de changeage de place, ni de turbulences ni de pueux des pieds, ni de verbomoteur ni d'obèse monstrueux à proximité (cela dit, vive les sièges d'allée quand même). La bouffe était bonne (oui, oui!), et même qu'à presque toutes les heures, on nous offrait un snack ou un rafraîchissement (ou même vin, vodka, rhum, etc.)... Le service dans l'ensemble était impeccable.

Stef m'attendait à l'aéroport, et après avoir viraillé un peu pour sortir -- c'est qui le &*%?!"*(& d'innocent qui a conçu le stationnement de cet endroit?!? -- on était sur le chemin du retour.

Et je sais que c'est pas une bonne base de comparaison, considérant le secteur où on était, mais MAUDIT que Montréal, c'est laid!

Blah blah blah, 2 heures plus tard j'étais revenu ici, épaté par la nouvelle décoration de l'appart, mais aussi un peu triste d'être parti.


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C'est sûr que à quelque part, c'est le fun de retrouver son chez-soi, et tous les petits avantages -- un gros frigidaire, une sécheuse, beaucoup d'espace, etc. --, mais j'aimais beaucoup la routine que j'avais là-bas. La grosse paix sale toute la journée, l'ambiance en général, l'architecture et les vues d'ensemble, etc.

L'aménagement urbain là-bas va me manquer. Là-bas, c'est facile de pas avoir d'auto. Tout le monde marche, et sinon ya le vélo et un système fantastique de transport en commun. Aucune de ces atrocités de stationnements grands comme des terrains de football. C'est plaisant d'avoir tout plein de magasins proche, ça offre de la diversité. Et tout faire à pied, c'est le fun!

Une autre chose aussi, et ça c'est plus profond que le simple aménagement urbain... On est 7 millions et des poussières ici, right? Donc, ça prend pas de temps faire le tour des nouvelles, et en être vite saturé. Accommodements raisonnables, Cédrica Provencher, ad vitam aeternam. J'avoue que c'était vraiment, vraiment le fun de plus entendre parler des 3-4 mêmes maudites affaires dès que je faisais STOP sur Winamp. C'est sûr que là-bas aussi, certains sujets revenaient souvent (les questions intra-européennes et la protection contre le terrorisme, entre autres), mais ça changeait le mal de place. Évidemment, la solution facile serait d'arrêter de s'informer, mais bof...

J'ai aussi rencontré beaucoup de gens intéressants là-bas. Je ne veux pas dire qu'y a personne d'intéressant ici, mais les tandems de conversation que j'avais là-bas permettaient de rencontrer facilement du monde. Et les Européens, les chanceux, ont l'occasion de visiter un paquet de pays pour pas cher. Les bras m'ont souvent tombé à terre à entendre les listes des pays que mes interlocuteurs ont visités.

Autre détail, j'ai manqué les 3 premières semaines de la saison de la NFL. Avant mon départ, je pensais que j'en serais consterné, mais soyons honnête : je m'en foutais complètement. Consulter les pointages et lire quelques comptes-rendus était amplement suffisant.

J'ai vraiment hâte d'y retourner. Peut-être bien l'an prochain, mais je sais pas encore pour combien de temps. Juste pour dire, j'ai encore une carte du centre-ville et ma passe de métro dans mon portefeuille. Et maintenant que je connais bien la ville, tout n'en sera que plus facile.
Même que je suis encore plus curieux d'y retourner... Plus besoin de faire (autant) le touriste, vu que j'ai déjà visité une tonne de musées. Voyons voir ce que ça donnerait de vraiment "habiter" là-bas...

C'est à suivre!


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Alors voilà, j'espère que cet humble effort a su vous informer et vous divertir. Ça a été de la job, plus que je ne le pensais au départ, mais ça a été ben le fun. Et ne soyez pas trop tristes... Vous n'avez probablement pas fini d'entendre parler de moi et de mes péripéties :-D

mardi, septembre 25, 2007

Le jour J

Hey hey,

Il est maintenant 4 h 09 du matin. Finalement, le resto à Tina était fermé, donc nous sommes allés dans un "bar à vin". J'avoue que c'est exactement ce dont j'avais besoin, parce que toute la journée j'ai été tendu comme une corde de violon.

C'était ben le fun d'enfin pouvoir relaxer, pour la première fois depuis plusieurs jours. Je suis revenu en taxi vers 1 h 30, placoté avec Stef un peu, puis fini mes bagages tranquillement pas vite. Je vais probablement canter sur le divan une heure ou deux, ensuite on finalise tout et on sacrions notre camp d'icitte.

Actuellement, je suis trop crevé pour pouvoir exprimer de façon claire et cohérente ce que je pense. Trois mois, ça a passé vraiment vite. Quelle ville extraordinaire... et moi qui vivais pour la première fois dans une grande ville, je pense bien avoir pogné le jackpot. Quant à l'année prochaine, on verra, mais Tina m'a proposé que son appart serait peut-être libre l'an prochain. Ça vaudrait la peine d'y penser...

Pas de photo ni rien, désolé encore une fois. Ça a été le foutoir aujourd'hui, j'ai malheureusement pas eu le temps de prendre les stations de métro que je voulais. Comme Tina a dit, ce sera pour le prochain voyage. En effet, voilà une autre raison de revenir.

Beuh-bye tout le monde, à demain! Je pense à vous tous.

lundi, septembre 24, 2007

Un petit récapitulatif

Hey hey,

Voici ce qui s'est passé depuis un jour ou deux. Tout d'abord, pas encore de photos pour vous autres, haha. Scusez pardon. Peut-être demain soir, mais je ne promets rien.

OK, donc quelques anecdotes que je voulais raconter :

1- En revenant de la vieille prison de la Stasi, Tina et moi avons pris le tram. On s'asseoit, tout va bien... lorsqu'un gars en uniforme rayé de prisonnier, boulet à la cheville et tout (!?), suivi d'une dizaine de gars en complet et lunettes fumées, retontissent. What the hell?

Ils se rendent tout à l'arrière, près de nous autres, et le prisonnier commence à parler à une passagère. Ça semble se dérouler dans la bonne humeur, mais j'ai aucune idée de ce qui se passe. Après quelques secondes, Tina m'explique que le prisonnier est sur le point de se marier (j'avoue que j'ai adoré l'analogie), et que c'est un genre d'initiation, l'équivalent d'un enterrement de vie de garçon, en quelque sorte.

Le pauvre type a une liste de tâches à accomplir, toutes auprès de femmes seulement. Une était essayer de séduire quelqu'un(e), l'autre était de vernir les ongles d'une autre (en échange de 1 euro, question de remonter le moral au gars, faut croire)... et là le gars et le groupe, tous joyeux et peut-être un verre derrière la cravate, arrive à notre hauteur. Le prisonnier me dit quelque chose.

Shit.

Il parle trop vite et j'ai rien compris. Je m'en remets à une phrase que j'haïs mais qui m'a parfois dépanné.

"Uhh... tut mir leid, ich spreche kein Deutsch."

Le groupe FIGE.

À leur défense, c'était probablement la dernière réponse à laquelle ils s'attendaient.
Deux secondes de silence hallucinant plus tard, Tina dit que, elle, parle allemand. Le groupe reprend son esprit collectif, et le prisonnier lui demande de l'embrasser en échange de 1 euro. Okidou. J'ai fait ma part, car c'est moi qui ai fourni l'euro.

Tous mes souhaits de bonheur, amigo. Plutôt toi que moi.

2- Le musée des Alliés à Dahlem. L'endroit est assez éloigné, et pas très grand. C'était gratuit, sauf des frais de 1 euro pour voir l'intérieur d'un Hastings (je pense) qui a servi au pont aérien de 1948.

La température était confortable... Soleil, environ 20 degrés. Sauf que, dans l'avion... HOOOO-LEEEE SHIT. Il devait faire 45 degrés là-dedans. Le type a proposé de nous montrer un film d'époque sur le blocus et le pont aérien, 16 minutes, en allemand. Alright, je pensais que ce serait supportable, mais rendu à la fin j'avais le gilet collé au dos et les grosses gouttes me perlaient sur les bras et dans la face. Ughhhh. Je suis sorti de là presque en courant.

À part ça, y avait une reproduction d'une section de tunnel qui a servi à l'opération Gold. Et toute une section consacrée au discours de Ronald Reagan en 1987, avec même des posters de Reagan à l'époque où il était acteur.

C'était pas vilain, en fin de compte. Les infos étaient en allemand, en anglais et en français -- c'est le musée des Alliés, après tout.

3- Je sacrions mon camp de là, et arrive tout juste à temps au Martin-Gropius-Bau pour l'exposition sur les Scythes. On avait une visite guidée. Le guide devait être étudiant en archéologie, parce que apparemment que les termes techniques abondaient -- même Tina n'a pas tout compris -- et qu'il insistait énormément sur cet aspect. C'était pas pire dans l'ensemble, mais on a pas appris grand chose sur leur mode de vie en général (probablement parce que personne ne sait grand chose là-dessus).

Il y avait par contre une momie incroyablement bien préservée. Elle datait de plus de 2500 ans (la chambre où elle se trouvait était d'ailleurs plusieurs degrés plus froide que les autres)... OK, la peau avait l'apparence d'un gant de baseball, mais on pouvait encore voir les détails des tatouages! J'en revenais tout simplement pas.

Pas pire dans l'ensemble, mais malheureusement les photos étaient interdites. Ajoutez à ça le fait que c'était une visite guidée, en plus des nombreux gardes, et hop, j'ai été tenu en échec.


Alors voilà. Demain s'annonce assez chargé. Des commissions, quelques stations de métro à photographier, lavage, gros ménage pour fins d'inspection, bagages, alouette.

Beuh-bye!

dimanche, septembre 23, 2007

Un sommeil mérité, il n'y a rien de mieux

Hey hey,

OK, je ne fais que donner signe de vie ce soir, mais voici ce que j'ai fait en très rapide :

- Lever à 9 h. Considérant que je me suis couché à 4 h la veille, c'est pas trop mal.
- Départ à 11 h vers le Musée des Alliés, à Dahlem.
- Retour tout juste à l'heure (16 h) pour la visite du Martin-Gropius-Bau et l'exposition sur les scythes, un peuple nomade de la région de l'Oural, Kazakhstan, Eurasie.
- Retour ici à 19 h, placotage avec Stef, souper...
- Départ à 22 h pour aller prendre des photos de soir. Retour à minuit.

Voilà, alors demain je vais essayer de vous raconter ça plus en détail.

Beuh-bye!

samedi, septembre 22, 2007

Ah ben, voyez donc l'heure qu'il est...

Hey hey,

3 h 48 du matin, wooooo.

OK, commençons par le commencement. La journée a débuté plutôt lentement. J'avais rendez-vous avec Tina à Alexanderplatz à 13 h 15, question de se rendre à la prison de la Stasi pour 14 h. Et pour se rendre à Alex, fallait partir d'ici vers... 12 h 30 environ? (J'aurais pu partir plus tard, mais ça me tentait de prendre une petite marche, faisait tellement beau!)

Ça compromettait donc tout projet de musée pour l'avant-midi. Alright, donc je prends ça mollo. J'arrive à Alex à l'heure, et là commence l'aventure de se rendre à Hohenschönhausen. Un S-Bahn de Alex jusqu'à Ostkreuz (là où les punks pullulent), ensuite S42 Berliner Ring jusqu'à Landsberger Allee, ensuite tram M5 jusqu'à uh... je me souviens plus où, ensuite 5 minutes de marche jusqu'à Genslerstrasse.

Là visite guidée était en allemand. Ça aurait pas été un gros problème, sauf que maudit que le gars parlait vite! J'ai pogné quelques phrases ici et là, et Tina faisait de son mieux pour traduire, mais ouf... Et y avais pas beaucoup de temps pour prendre des photos non plus -- j'ai fait de mon mieux, mais je pense en avoir saisi une couple de pas pire.

Je suis revenu à 18 h pile. Ensuite placotage avec Stef, ensuite souper. Mon autre partenaire de tandem (Anuschka) était sensée m'appeler pour 21 h, question de me traîner à une tournée de pubs. Toujours pas de nouvelles à 20 h 50. Bon ben coudonc, je vais quand même sortir et aller prendre quelques photos de nuit, ça devrait être pas pire. Je me dirige vers la porte à 21 h 08...

Le téléphone sonne.

Hmm... Je décroche, et c'est elle. "Where are you?" Uh, j'attendais ton appel... "On était supposés se rencontrer à 21 h à Wittenbergplatz, non?"

Ohhhhh, fuck. C'est vrai, je me souvenais du 21 h, mais j'avais complètement oublié le lieu. Shit. OK, dis-moi où vous allez, et je vous rejoins -- je déteste ce genre de plan, toujours voué à la catastrophe, mais j'avais pas le choix. Café Sofia, à Kreuzberg, Wrangelstrasse 93 près de la station Schlesisches Tor. Bon, comme de fait c'est à l'autre bout du monde, mais OK. Malgré mon intention première (j'avais un peu ma journée dans le corps), j'accepte et j'y vais.

Et comme de fait, j'attends l'autobus 10 minutes, et le U-Bahn 8 minutes. J'arrive là à 22 h 30. Shiiit. Anuschka et son pote, Hans, sont là. On placote un peu -- Hans parle un anglais superbe, et ensuite on se dirige vers le "party". Uh, ok... J'ai aucune idée à quoi m'attendre.

Je pensais que ce serait à un appartement, mais non. C'est un autre pub à quelques minutes de là... L'intérieur est insupportable. Paqueté dur, emboucané, bruyant, fuck that. Heureusement qu'on peut s'asseoir et se tenir dehors. Moi et Hans placotons durant un bon bout -- un bien chic type; il a sa licence de pilote et il fait plein d'autres activités intéressantes. Deux amis d'Anuschka, Carsten et sa blonde (dont le nom m'a échappé) retontissent. Carsten a étudié un an et demi à Madrid et parle un espagnol sans faille, le chanceux. Je parle espagnol avec lui quelques minutes, juste assez longtemps pour me couvrir de ridicule :-D

Ah, et je me suis fait payer la traite! 3 drinks au total, dont 2 Long Island! Rien de moins... Ils goûtaient différemment de ceux de la SAQ. C'était un peu plus fort en lime, mais vraiment très très bon. Je pourrais honnêtement pas dire lequel était le meilleur. Quoiqu'il en soit, menoum.

La soirée a passé bien vite, en fin de compte. Tous étaient vraiment sympathiques et de bonne compagnie -- je pense avoir expliqué à Carsten la question linguistique du Québec pas trop mal, et je pense dans l'ensemble avoir été un bon ambassadeur du Canada/Québec --, et c'est avec un peu de regret que je les ai quittés. Dommage de les avoir rencontrés si tard dans le voyage.

Anuschka et moi reprenons le U1 jusqu'à la station Ku'damm, et de là j'arrive pour prendre le bus du Zoo jusqu'au coin de ma rue. ... Les bus de nuit passent moins souvent, et le tableau indique le prochain bus M45 dans 45 minutes. 45 minutes?!? De la marde, je vais marcher.

Une trentaine de minutes plus tard, me voici. Je sais pas si c'était le mini-buzz des Long Island, mais j'aurais pu marcher des heures. Y avait pas un chat, la température était juste belle, et ça flyait ben raide. Eh ben.

Alors voilà, je devrais pouvoir ajouter des photos demain. Quant à demain comme tel, j'ai rien de définitif pour l'avant-midi et le début d'après-midi. J'ai le choix... Musée des alliés, Potsdam, musée Berlin-Karlshorst, alouette. Et je rencontre Tina au Martin-Gropius-Bau à 16 h. Il va faire beau, en plus. Que demander de plus? Je ne suis pas inquiet du tout.

Bonne soirée!

vendredi, septembre 21, 2007

Un retour à Spandau

Hey hey,

Comme le titre l'indique, je suis retourné à Spandau, question de visiter la vieille ville et la Citadelle.

Je voulais aussi photographier quelques-unes des stations de métro au look intéressant. Malheureusement, ça a pas été possible. Trop de monde, et y aurait fallu que je débarque, prenne des photos, et rembarque dans le train suivant (3-4-5 minutes plus tard). Ça peut revenir long si tu veux faire plusieurs stations, quoi que tête dure comme je suis, je n'exclus rien pour le moment. Y en a quelques autres que je veux faire aussi.

J'ai donc commencé dans le coin de Kolk, un vieux quartier de Spandau.


Un rempart de la ville (Stadtmauer dans l'article de Wikipedia -- j'ai photographié l'autre côté). Il date de la première moitié du 14e siècle. Ça fait donc presque 700 ans.



L'église Ste-Marie de je me souviens plus trop quoi. Je me souviens, par contre, qu'il y avait soit des murs, soit des arbres pour m'empêcher de prendre une bonne photo, grr.

Ohh, Wikipedia à la rescousse!

Je suis ensuite allé dans la vieille ville comme telle. Ugh, c'était plutôt décevant. Beaucoup, beaucoup trop touristique. Le Nikolaiviertel (que je vous avais un peu montré l'autre jour) était bien mieux.

Je me dirige ensuite vers la Citadelle.




On entre par ici. C'est en bas à gauche, sur le plan (#1).



Zoom sur les armoiries à l'entrée. On lit : "Honni soit qui mal y pense"! Le français était très en vogue (peut-être même une langue officielle?) dans cette région, à cette époque.



Une série de casques, dans le musée à côté de l'entrée ("Haus 1", #2-3-4-5 sur le plan). Même plus besoin de baïonnette! On penche la tête et on fonce!



Je pense que le fait saillant a été la montée de cette tour, la Juliusturm. J'ai pas vraiment le vertige, mais ajoutez-y un silence absolument funeste, la pénombre, et l'escalier en spirale en bois, et HOLY SHIT j'en avais des frissons.



Je monte tranquillement pas vite...



Je suis presque rendu en haut.

Une fois en haut, on a une assez belle vue de la ville. Sauf que là, faut redescendre! Et on passe de la grosse clarté au noir de poêle! De quoi rendre vraiment nerveux.

Le reste des bâtiments de la Citadelle était assez intéressant, mais plusieurs sections étaient malheureusement fermées pour rénovations.

Un moment donné, je vois quelqu'un fermer une porte à clé, juste comme j'arrive pour passer. Ah bon, c'est donc un gardien ou un employé, sans uniforme. Je le supplie de me faire entrer, seulement quelques secondes. Il accepte et débarre la porte, le chic type.

Hmm... Des rangées de tombes, presque informes. Ça semble très, très vieux. (Il fait là aussi noir comme le poêle.) Eh? C'est écrit en hébreu? Intéressant... Je fais le tour rapide des lieux (le gars attendait après moi), et je ressors, en le remerciant du même coup.

Ah, un signe à côté de la porte... Le chiffre 14, avec des écouteurs. Bon, je pars donc le guide audio...

Ohh, c'était donc des tombes d'habitants juifs du Moyen Âge... Hein? Y en avait une qui datait de 1422!? Noooonnnnn! Je l'ai sûrement vue parmi toutes les autres, mais j'ai malheureusement pas pris de photos. Shit. Oh well...



Ben oui, faites-moi donc chier.



L'ancienne armurerie (#13 sur le plan). Voici un canon de la Première Guerre mondiale.
Notez que même inactifs, les canons peuvent être dangereux. Je me suis peté la tête solide sur une extrémité de canon pendant que je fouillais dans mon sac!



Autres temps, autres moeurs! Ils prenaient le temps de mettre de belles gravures et fioritures sur leurs engins de massacre. Si c'est kiouuuuuuuuuute!

Ensuite, détour à l'épicerie, puis retour final vers 18 h 30. Bien pénard depuis ce temps-là. La balade en soirée attendra.

Demain après-midi, je visite l'ex-prison de la Stasi à Hohenschönhausen, et le soir je vais me faire traîner de force à une tournée des pubs (ma partenaire de tandem, Anuschka, m'a bien précisé que "non" n'était pas une réponse. Bon ben OK!). J'espère au moins qu'on va me payer la traite, ho ho.

Bonne soirée!

jeudi, septembre 20, 2007

On garde le pied sur le brake...

Hey hey,

Une autre journée plutôt tranquille aujourd'hui. On dirait que j'ai de la misère à me sortir de ma torpeur. Je suis pas capable de me sortir de la tête que dans quelques jours, je vais quitter cette ville fantastique.

Je me suis piqué une petite marche ce midi -- allez-retour au Wertheim --, ensuite placotage avec Stef, somme d'après-midi, puis placotage de soir à Potsdamer Platz avec ma partenaire de tandem (prénom Anuschka) -- elle avait une entrevue à 13 h, donc on avait reporté notre rendez-vous à 18 h.

À part ça... Une maudite chance que j'ai pas de job actuellement, parce que c'est la dernière chose que j'ai en tête.

J'espère pouvoir me secouer un peu demain et en fin de semaine. Apparemment qu'il devrait faire plus chaud, au moins ce sera ça de pris.

Bonne soirée à vous tous!